La navigation

J'ai souvent utilisé Google Maps pour calculer les distances et aussi les dénivelés lorsque l'option d'itinéraires vélo était disponible, c'est à dire au Mexique puisque cette option n'existe plus pour les pays suivants.

Pour chaque étape, j'utilisais ensuite les excellentes cartes OpenCycleMaps sous l'application iPhigGénie, en plaçant à l'avance des balises sur la carte, ce qui était très pratique notamment dans les villes où, avec la circulation un peu folle, on a envie de trouver l'hébergement le plus rapidement possible. En chargeant les cartes à l'avance, en restant en Mode Avion toute la journée et en vérifiant juste de temps en temps que l'on prend bien le bon embranchement vers la prochaine balise du trajet, on consomme très peu de batterie.

Dans chaque pays, j'achetais une carte SIM (appelée Chip en Amérique Centrale) auprès de l'opérateur local, j'avais ainsi tout le temps de la connexion au cas où. Ces abonnements d'une semaine, quinze jours ou un mois ne coutent pas cher et on peut choisir la quantité de données numériques dont on veut disposer. Au Mexique, l'opérateur principal est Telcel. Du Guatemala au Nicaragua, Claro propose l'itinérance entre pays, ainsi il n'est pas nécessaire de changer de Chip à chaque pays. Claro propose ensuite la même chose entre le Costa Rica et Panama. Ces carte SIM s'achètent n'importe où très facilement, au Mexique dans les magasins Oxxo omniprésents et ensuite dans la plupart des épiceries et commerces divers.

En autonomie pour la batterie du téléphone, j'avais deux petites batteries légères d'une charge chacune, ce qui suffisait. Pour les périodes où je campais plusieurs soirs d'affilé, je profitais de pauses à l'épicerie en journée pour demander si je pouvais recharger mes batteries le temps de casser la croûte. Pour un voyage comme celui-ci où il y a des villages partout, un panneau solaire aurait été superflu.